QUELS SONT LES SIGNES D’UNE BULLE IMMOBILIÈRE ?

QUELS SONT LES SIGNES D’UNE BULLE IMMOBILIÈRE ?

Alors, qu’est-ce qu’une bulle immobilière ?


Également connue sous le nom de bulle immobilière, une bulle du logement est une situation dans laquelle les prix des logements augmentent de façon spectaculaire, alimentée par la spéculation et la demande. Elle commence par une augmentation de la demande de logements sur un marché où les stocks sont limités. Lorsque les prix commencent à augmenter, les spéculateurs entrent sur le marché à la recherche de rendements élevés. Avec toute la nouvelle demande et l’offre limitée, les prix augmentent encore plus. Si cette tendance se poursuit au fil du temps, elle entraînera l’éclatement de la bulle immobilière. Cela entraînera une forte baisse des prix afin de compenser la surabondance de propriétés. Ceux qui ont acheté des propriétés pendant la bulle ont du mal à payer leur hypothèque et finissent par vendre leur maison en dessous de sa valeur marchande.

Les bulles immobilières ne se produisent pas très souvent. Cependant, lorsqu’elles se produisent, elles peuvent avoir un effet majeur à long terme sur l’économie. Lorsque la bulle éclate, les propriétaires ont du mal à faire face à leurs paiements mensuels. Il en résulte une grande perte d’épargne, un nombre accru de saisies et une instabilité financière générale.

4 signes d’une bulle immobilière


Quels sont donc les signes qui indiquent que le marché immobilier est sur le point de s’effondrer ? Voici quelques signes d’alerte à surveiller :

La flambée des prix des logements


L’un des principaux signes d’une bulle immobilière est l’augmentation rapide des prix des logements. Vous devez être particulièrement inquiet si les prix de l’immobilier augmentent plus vite que les salaires. Cela signifie que les prêts hypothécaires seront hors de portée du commun des mortels. Ceux qui empruntent pourraient se retrouver avec des prêts qu’ils ne peuvent pas se permettre.

De nombreux prêts hypothécaires à risque sur le marché

Lorsque l’on voit des normes de crédit moins strictes et des prêts à haut risque inonder le marché, cela indique qu’un krach immobilier est imminent. Lorsque les prêteurs ne sont pas stricts dans leurs exigences en matière de prêts hypothécaires, ils finissent par offrir des prêts en masse à des acheteurs qui n’ont pas vraiment les moyens d’acheter les biens. C’est l’un des facteurs qui ont déclenché la bulle immobilière de 2008. De nombreux prêteurs ont accordé des prêts à documentation limitée et des prêts à risque à des demandeurs risqués, ce qui a finalement conduit à la grande récession.

La plupart des prêts émis nécessitent une assurance hypothécaire


La mise de fonds standard pour un immeuble de placement est de 20 %. Cependant, de nombreux acheteurs ne peuvent pas se permettre de verser une telle somme. Ces emprunteurs étant considérés comme plus risqués, ils sont tenus de souscrire une assurance hypothécaire. Compte tenu de leurs économies limitées, ces acheteurs sont plus susceptibles de ne pas effectuer leurs paiements hypothécaires. Lorsqu’un grand nombre de prêts accordés nécessitent une assurance hypothécaire, c’est le signe d’une bulle immobilière.

Hausse des taux d’intérêt


Un autre signe majeur d’une bulle immobilière est une tendance continue à la hausse des taux d’intérêt. Lorsque les taux d’intérêt sont bas, les biens à revenus sont plus abordables. Par conséquent, la demande de logements augmente généralement. Toutefois, lorsque les taux d’intérêt augmentent, les emprunts deviennent plus coûteux. Les acheteurs qui avaient acheté des biens immobiliers à des taux ajustables peuvent se retrouver à avoir du mal à honorer leurs paiements hypothécaires. Même si les taux augmentent de 0,5 %, cela pourrait représenter quelques milliers de dollars supplémentaires en plus de leur paiement hypothécaire habituel.

L’augmentation des taux d’intérêt aura également un impact sur les investisseurs qui ne sont pas encore entrés sur le marché immobilier. À mesure que les taux augmentent, les maisons deviennent plus chères. Cela ralentira la demande de logements, ce qui entraînera une surabondance de biens immobiliers.

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